La guérison n’est pas linéaire !

Comment continuer à diriger quand le cœur, lui, voudrait juste s’arrêter un instant ? La semaine dernière, j’ai perdu ma grand-mère, des années avant ça, mon père, mon cousin Abi, ma mère, mon cousin Idriss… A chaque fois j’ai perdu…mon ancre, mon repère. Et pourtant, la vie n’a pas ralenti.

Les responsabilités, les deadlines, les décisions… tout était là, impassible, comme si rien n’avait changé. Mais moi, j’avais changé. Parce qu’on peut être fort, ambitieux, à la tête de projets importants… et être humain.

Alors je me pose une question : Comment on fait, quand on doit continuer à « assurer » alors qu’on a juste envie de se poser, de pleurer, de respirer un peu ?

Voici ce que j’ai appris en plein chaos : Le droit à la pause. Le monde ne s’arrêtera pas parce que vous appuyez sur « pause » un moment. Et c’est OK.

La vulnérabilité, c’est pas un défaut. Dire qu’on a besoin d’aide ou qu’on traverse un moment difficile, ça ne vous rend pas moins compétent.

L’essentiel avant l’urgent. Parfois, il faut réévaluer : qu’est-ce qui doit vraiment être fait aujourd’hui, et qu’est-ce qui peut attendre ?

Ma mère m’a laissé plus qu’un héritage : elle m’a montré que dans la vie, on avance avec les souvenirs, pas contre eux. Et ça, je vais m’y accrocher.

À ceux qui jonglent avec le deuil et la vie professionnelle : prenez soin de vous. Le monde peut attendre, votre cœur, lui, ne peut pas. Pensée à ma Tachfat Mlanao.

Dites moi en commentaire comment gérez-vous ces moments où tout se mélange entre vie pro et vie perso ?

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