Tu es une femme qui a de la chance si tu as eu la possibilité d’être scolarisée puis salariée… Voilà le constat des études sur la thématique du genre.
La question, ce n’est pas de savoir si les femmes travaillent ou pas, les femmes ont toujours travaillé, mais quand et où sont-elles rémunérées pour leur travail, ça, c’est la question !
C’est vrai que l’on peut observer des réponses différentes selon les pays où l’on se trouve et selon la personne que l’on est. Un exemple concret : les migrants dits économiques peuvent être des migrants hautement qualifiés à la différence que leurs diplômes, leurs compétences, leurs capitaux ne sont pas valorisés dans leur pays d’accueil.
Mais reste une constante, un phénomène de bipolarisation que l’on observe : Les inégalités entre hommes et femmes, elles sont dures, elles sont durables et elles sont partout.
Mais au-delà de ça, on constate aussi des inégalités entre femmes. Donc on comprend bien qu’il existe plusieurs lignes de fractures, notamment lié à la scolarisation et la salarisation, pour expliquer la bipolarisation et la différence de réussite de certaines femmes du même pays.
D’après vous, la capacité à faire preuve de leadership de soi peut-elle aider une femme à sortir de sa condition difficile de départ (pas de scolarisation, pas de salarisation) ou pensez-vous qu’elle soit obligée de trouver des solutions difficiles (prostitution, migration…) ?