« Je ne vais pas te mentir, ton management manque de clarté. » Je me souviens encore du jour où j’ai reçu cette remarque. Directe. Sans filtre.
Mon premier réflexe ? Me braquer.
Mon deuxième ? Remettre en question ma façon de travailler.
Le jugement peut être un déclencheur puissant. Mais mal formulé, il peut aussi être un poison. Dans nos entreprises, il est omniprésent. Il peut être un levier d’amélioration ou une source de stress destructrice. Tout dépend de comment il est exprimé et perçu.
Le jugement est toxique : Quand il est vague, malveillant ou injuste, il génère frustration, démotivation et parfois même un sentiment d’imposture. J’ai vu des collaborateurs s’éteindre sous des critiques incessantes, paralysés par la peur de mal faire.
Le jugement est constructif : Lorsqu’il est basé sur des faits, bienveillant et orienté solution, il devient un outil de progression. Il permet d’identifier les forces, d’ajuster les axes d’amélioration et surtout, d’apprendre sans se sentir diminué.
Aujourd’hui, je repense à cette remarque sur mon management en 2007. J’aurais préféré qu’elle soit plus nuancée, mais elle m’a poussée à m’améliorer.
À mon tour, j’essaie d’apporter aux autres un regard plus juste et constructif via mes partages.
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