Sous-représentation, sous-rémunération, sous-utilisées… la liste est longue malgré le fait que les opportunités de travail pour les femmes se sont développées au XXe siècle.
Femmes, même si la parentalité est au cœur des inégalités (encore aujourd’hui), mon conseil du jour est à l’endroit des femmes : N’acceptez pas d’être « sous-utilisées » et « sous-incitées » à être sur le marché du travail, n’acceptez pas non plus de devoir mettre de côté vos enfants ou vos valeurs ou vos rêves…
Les entreprises qui souhaitent être performantes doivent chercher à introduire des modalités de travail plus flexibles et favorables à la famille avec des services facilitants, comme la mise à disposition de crèches sur place car plus la croissance est forte, plus il y a besoin de bras et de cerveaux…
Petite parenthèse pour partager une News de la semaine dernière : Claudia Goldin, enfin…une femme « Nobel d’économie ». 2023 est une année très spéciale car lundi dernier, une femme a reçu le fameux « Nobel d’économie » pour avoir fait progresser notre compréhension de la situation des femmes sur le marché du travail aux Etats-Unis.
Elle est la première femme à recevoir ce prix, les deux autres primées Elinor Ostrom en 2009 et Esther Duflo en 2019, étaient « co-lauréates » aux côtés d’économistes masculins.
Les travaux de la chercheuse de 77 ans ont démarré dans les années 1970. Ils contribuent à expliquer à la fois pourquoi les femmes ont été sous-représentées sur le marché du travail depuis au moins deux siècles et pourquoi, même aujourd’hui, elles continuent de gagner en moyenne moins (environ 13 %) que les hommes.
“Les femmes suspendent et restreignent plus que les hommes leur travail pour élever leurs enfants.” Doivent-elles être pénalisées pour ça ? Votre avis en commentaire s’il vous plaît.